Avez-vous reconnu la place de l’OPERA à PARIS ????
Les grandes villes du monde désertées La place de l’Opéra, à Paris

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Avez-vous reconnu la place de l’OPERA à PARIS, libérée de sa foule
habituelle et de sa circulation ???
Pendant des Années, tous les jours je m’engouffrais dans le métro, pour
sortir : « station OPERA » et me rendre à mon bureau Rue Volney.
Je me souviens que même au feu rouge, il n’y avait pas de place pour
traverser tellement les voitures se suivaient avec un espace d’à peine
10 cm, ce qui empêchait les piétons de passer……. certains donnaient
des coups de pieds dans les voitures , de colère………!!!!!!!
Cette place magnifique « TOUTE NUE » , donnant sur l’avenue de l’OPERA
qui nous conduit « au LOUVRE » quel espace magnifique, quelle avenue
splendide, quel quartier splendide, à droite le bld des Capucines qui
mène à la Madeleine, derrière le Metro, l’OPERA garnier, En prenant la
rue Halevy on rejoint la chaussée d’Antin où se trouvent les grands
magasins : les Galeries Lafayette et le Printemps.
Que de souvenirs, me reviennent en mémoire, des souvenirs heureux
pour la plupart. Les petites misères du travail, j’ai dû les oublier, elles
étaient d’ailleurs pas bien méchantes, et peu nombreuses,
et puis….j’étais jeune !
La Madeleine, une paroisse atypique
« La Madeleine » s’impose dans le paysage parisien. Tout à la fois un quartier et une église. Au-delà de cette évidence, les subtilités apparaissent. Il y a en fait trois quartiers comme le rappelait avec justesse un magasin bien connu. Le plus ancien, autour de la rue Saint-Honoré. De l’autre côté de la rue Royale, le Faubourg du même nom. Et enfin le quartier transformé sous Haussmann entre les grands magasins et l’Opéra.
L’église : tout le monde la repère extérieurement mais tous n’y sont pas rentrés, peut-être rebutés par le caractère monumental de l’édifice. Son aspect massif et païen a été décrié dès les origines « Tome 2 de la Bourse, la bas de laine » disait Victor Hugo. La somptuosité de ses décors scandalisait Montalembert : « Le pauvre ne peut se sentir chez lui » Là aussi notre regard doit s’aiguiser. Que portent ces robustes colonnes si ce n’est un fronton qui met en exergue la fragilité humaine :
Marie-Madeleine, la pécheresse repentante de l’Evangile.
Aujourd’hui, les bureaux ont pris le pas sur les habitations au risque d’effacer ces nuances. La majorité des personnes que l’on croise dans les rues ne résident pas sur place.
Pour répondre à cette évolution, la paroisse de la Madeleine est animée du désir d’être une présence bien visible au cœur de Paris et d’être à l’écoute de nos contemporains. On parle du socle pour qualifier les massifs de pierres qui forment l’assise de l’église. Mais ce socle est fait aussi de pierres vivantes que sont les associations attentives aux blessés de la vie comme Ozanam-Madeleine, Cyber-espace ou Accueil-Emploi. Le Foyer de la Madeleine sert plus de trois cents déjeuners par jour à ceux qui travaillent ou passent dans le quartier ainsi qu’à des personnes défavorisées.
L’église, ouverte tous les jours, permet à près de sept cent mille visiteurs annuels de découvrir les richesses artistiques qu’elle renferme et de prendre un temps de prière ou de recueillement. La qualité musicale des liturgies et les nombreuses manifestations musicales proposées répondent à l’aspiration spirituelle de beaucoup de personnes. La présence d’un prêtre à l’accueil et aussi la journée du pardon avant Pâques offrent à des chrétiens d’ici ou d’ailleurs de réaliser, à la suite de Marie-Madeleine qu’ils sont aimés de Dieu.
Bruno HORAIST
Curé